18 novembre 2009
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20:59
Beurk, beurk et rebeurk.
16h, je prends le tramway et je l'appelle pour lui dire que j'arrive. Avec un cordon qu'on ne sait jamais si cela fonctionne pour aller de son pc vers sa télé. Car Monsieur s'est fait payer, pour Noël, par son oncle, un super écran télé qui parait-il, peut faire aussi pc.
Et dans le tram, on nous dit qu'il vaut mieux sortir, ou alors qu'à la station ragnagna, il y aura une navette qui ragnagna..
Je sors de là et je monte, une demi-heure de marche, cela ne me fait pas trop de mal. je souffle et souffle et j'arrive chez le monsieur en question avec le cordon. Essouflée.
Monsieur me reçoit, branche le cordon qui ne lui sied pas. Et puis me demande de prendre les commandes de son ordi. Déjà, je commence à supprimer des trucs de son bureau. Merde !!! Fallait pas car il est en mode sans échec et faut pas lui supprimer les icones en mode sans échec !
De là il me fait un plan que son ordi fonctionnait bien en mode sans échec et que maintenant que j'ai bidouillé des trucs, ça ne marchera plus.
Pfffffffff.... je me barre vite fait car entendre me souffler dans les bronches, alors qu'il ne sait même pas ce que cela veut dire en mode "sans echec", cela me met un tantinet hors de moi.
Dehors, je retrouve un type, rencontré un peu plus tôt. Un black. Superbebement habillé en cuir, avec chapeau et avec beaucoup de verve. Il tente de m'amadouer et au début je me laisse faire, mais pour bientôt me rendre compte que je n'ai qu'une envie, c'est de fuir et de le fuir. Il me suit jusqu'à la station de tram.
Je me réfugies derrière un panneau et là je vois les contrôleurs. Ils le connaissent. Ils me disent qu'il n'est pas méchant et qu'il a bu, rien de grâve. Ouais, bien moi je ne suis pas rassurée.
De plus, de nouveau des problèmes sur la ligne de tram. Je sens l'angoisse monter mais je vais vais faire comme ci tout allait bien. Et tout va bien puisqu'au bout d'une demi-heure, je laisse passer le premier, bondé à souhait et prend le second qui m'amènera à bon port.
Bon port... bien debout et bien serrée jusqu'à la gare. Là je peux enfin m'asseoir pour me rendre compte qu'il n'y a aucune communication entre mes congénères. Soit ils jouent à des jeux sur leur nouveau bidule tactile, soit ils envoient des sms, soient ils ont sommeil... D'un regard, je cherche un semblant de communication, rien. Les regards sont fuyants. Las, ils sont las. Las de lassitude, avec de la hâte d'être ailleurs.
Je suis dans le même étât d'eux, je veux rentrer à ma maison, oublier ce con qui m'a jeté pour une histoire de "mode sans échec".
Je rencontre le chat, le fait monter, et lui fait un massage comme pas possible. Il miaule en veut tu en voilà. Il aime et il n'aime pas. Je sais où il a mal et appuie là où il faut, il râle. Je me concentre pour lui donner du bien. Il râle de plus belle. Je ne lui fait jamais de mal , j'agis là où il a mal, telle est la différence. je me concentre pour lui donner l'énergie dont il a besoin. au bout d'un moment, je sens que l'énergie passe et que cela lui fait du bien. Et il se barre dans un coin, pas loin.
Ca chat est pour moi comme mon autre, mon miroir.
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je viens de le soigner d'un truc bizarre à la base de l'oreille. Comme-ci il y avait une bête que j'ai enlevée. Cela a saigné. Dans ces cas-là, je mets une toute petite goutte de dakin bien diluée avec de l'eau tiède et j'applique sur la plaie. Ceci afin d'aseptiser et de cicatriser.
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Je comprends maintenant mieux pourquoi il miaulait sans que je comprenne pourquoi. Car je savais que ce n'était ni pour manger, ni pour sortir et encore moins pour les calins puisqu'il n'aime pas ça.
Je sentais qu'il appelait "sa mère". Mais pourqoi sa mère ? Sa mère chat aurait tout de suite détecté où était son mal.Mais Pelucre est un vieux chat. Pourtant il garde l'instinct d'appeler sa mère. Dans ces cas-là, il miaule gentiment en regardant dans le vide...
Voili, voilou.
Je me sens plus proche du Pelucrou que de ce con de Fred, qui m'accusera encore et toujours que je ne fais que des bêtises, alors que c'est lui qui ne fait rien que d'appuyer sur n'importe quelle touche sur l'ordi.
Et bien, qu'il y reste en mode sans échec. Moi, en partant, je lui ai dit que c'était fini entre nous.
Pffffffffffffft, je sais bien que non mais il me gave à m'accuser des maux dont il est lui-même responsable.
C'est trop de la balle le mode sans échec, comme son nom l'indique, n'est-ce pas ? On se demande d'ailleurs pourquoi il y a un mode avec !