5 janvier 2007
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20:20
OH QUEL BEAU TITRE !
Bon, je pourrais toujours le changer si cela me chante, puisque sur un blog, on peut tout faire.
Donc, dans la journée du 31, je m'ennuyais comme un rat mort, et virevoltait de blog en blog, et de chaîne en chaîne sans trouver mon bonheur quand soudain, dring dring dring (le code secret de mon ami voisin copain)
Je lui ouvre mon antre, l'accueille comme il se doit : "bonjour ma voisiiine, bonjour mon voisiin in, on ma dit que vous m'aimiez, est-ce bien la vérité ? Je m'en soucie guè ère, etc... pour tous ceux qui connaissent cette contine.
Après les présentations d'usage et de bon aloi, nous avons découvert que nous étions tous deux seuls et que cela serait mieux d'être seuls ensemble que seuls chacun chez soi.
Moi, il me restait un fond de gigot de mouton concocté par mon amoureux et lui était près à aller acheter un peu d'alcool.
Ce dont acte.
Une bouteille de clairette de die plus tard, nous attendions l'heure fatidique. Minuit. En attendant, nous avons fait des découpages, joué aux cartes, raconté des blagues à deux balles.... c'était long, mais long, on n'arrêtait pas de regarder nos montres....
ET MINUIT SONNA OU MILLE NUITS SONNERENT. On s'est bien mis sur le balcon (comme des cons) pour crier à tue-tête et à pleine voix "bonne année", mais il n'y a pas eu beaucoup d'écho.
Je ne sais pas où ils étaient tous partis, mais il n'y avait pas grand monde.
Pour moi, c'était tant mieux, car comme j'ai horreur des fêtes, cela sonnait très bien.
Après, on s'est juré fidélité, amitié, à la vie, à la mort, tout le toutim et je lui ai dis que j'allais arrêter de fumer et de boire.
On a mis de la musique un peu plus fort que d'hab, Jacques Dutronc, et on a dansé, comme des jeunes, mais vieux. .Et moi et moi et moi qu'y disait....(Dutronc)
Et puis on s'est quitté.
Et je lui avais dit : "Bon, ça y est, j'arrête tout, la cigarette et l'alcool, là c'est la dernière et le dernier.." Les bonnes résolutions quoi !
Le lendemain, donc le 1er, impossible de me déscotcher de mon lit, je n'arrivais plus à respirer.
Une douleur insupportable dans la poitrine qui me remontait jusque dans mes épaules.
Vers 17h, n'en pouvant plus, j'ai appelé le SAMU juste pour avoir un conseil.
La personne que j'ai eu au téléphone m'a dit : "Ce n'est rien, reposez-vous, calmez-vous, vous êtes stressée, prenez un anxiolitique et demain, allez voir votre médecin".
Et évidemment que le lendemain je suis allée voir le médecin. Un petit jeunot qui est le fils de ma pharmacienne préférée.
- "Ah, il y a longtemps que je ne vous ai pas vu, que vous arrive-t-il ?"
- Ben voilà, doc, je crois que j'ai fait trop d'excès, j'ai mal dans la poitrine et j'ai du mal à respirer...
Il fait son boulot, comme d'hab, me prend la tension, hum, 14-8, c'est beaucoup (il me connaît, en général, je tourne toujours à moins), bon, si vous avez décidé d'arrêter de fumer et de boire en même temps, il va vous falloir vous faire suivre par votre médecin traitant, et pas une fois tous les deux mois, mais une fois par semaine, hein, Mme D... et il me fait deux ordos : une prise de sang et une pour faire une radio pneumo-thorax, de face et de profil (on se croirait chez les flics).
De là, je retourne me coucher, car j'avais toujours une crève toujours pas soignée, héritée du Larzac. Froid et chaud, et froid et chaud. Etc.
En même temps, mardi matin, normalement, j'avais rv avec la personne qui me suit en "oei". je lui laisse un message perso comme quoi je suis absolument incapable de venir. Elle me rappelle en me disant que je fasse ce qu'elle m'a demandé de faire et de lui envoyer par mail.
Mercredi, je me suis sentie un peu mieux, et je me suis décidée à aller faire un tour dehors (vers 6h30 du mat), j'ai rencontré une voisine qui promenait sa chienne et que j'ai connue dans un stage de bureautique, qui m'a dit qu'elle avait trouvé du boulot, et que c'était sympa de se balader à cette heure-là, car il n'y avait personne, bla bla.... Et vous ?
Oh moi ! Non, moi, rien à raconter.
Tu parles Charles, j'allais pas lui raconter ce que je faisais à sept heures du mat avec une lampe électrique, personne ne me croirait !
Jeudi : je travaille tranquille à la maison, je fais mon rapport en bonne et due forme, je vérifie qu'il soit correct et bien comme il faut et je l'envoie par mail, tout comme la dame, elle m'a dit de faire.
ET HIER VENDREDI
Je me réveille vers 4h du mat avec la ferme intention d'aller faire cette analyse de sang, à jeun, et comme je sais que cela ouvre à 7h30, je tourne en rond comme un lion enfermé dans sa cage, je bois juste un verre d'eau et je révise mes pensées et mes abus et toute ma vie se met à défiler : mes meilleurs moments, mes pires, les graves, les mauvais, les bons, si je dois me confesser, mon dieu, y a t il un dieu, et les infos qui disent que sadam bla bla, ma tête tourne, est-ce bon la musique, comment se fait-on envahir, et mon fils qui est en Hinde et l'homme que j'aime qui est égoîste, tout plein de trucs et surtout ma décision d'arrêter de boire et de fumer.
Comme un leitmotiv.
Ne bois plus, ne fume plus.
Aère ta maison, planque les cendriers, oublie, c'est du passé..
ET AUJOURD'HUI SAMEDI
Je n'en puis plus, j'ai envie de fumer... et dring dring, mon voisin....
"Ouf, tu tombes bien, file-moi une de tes gauloises, de toute façon, je serais sortie pour acheter un paquet de poison".
"Est-ce bien raisonnable" ?
- Bien sûr que non !
Il fallait que je passe cinq jours sans fumer et sans boire, c'est raté.
Et comme par hazard, alors que j'allais très mal, aujourd'hui, tout le monde me téléphone, ou vient me voir, merde ! et ma santé bordel !
Donc je conseille à tout le monde, et à surtout aux jeunes de ne jamais commencer, aux vieux, très très vieux de ne jamais arrêter, mais surtout de garder le sourire, ça c'est un truc qui fait du bien.
D'aimer la vie, de la sentir.
Ce matin, j'étais mal. Mon voisin pote ami est arrivé chez moi légèrement éméché. Il avait déjà fait l'apéro et dring...
Quatre jours sans boire et sans fumer, ce dring fut comme un signe de "satan". Viens Satan. Donne-moi une clope et je te fais un café.
Buvons un café et allons dans le monde après
Dans ma tête, j'étais tellement mal avant qu'il n'arrive. Je sais, j'aurais dû résister. J'ai pas pu.
Et pourquoi ce message "attention, vous n'avez plus que deux minutes...." ça c'est tout OB
Bon je poste et on verra plus tard, putaing d'OB.
Et toujours avec une image :
Pour moi, Sade Addu, c'est la douceur personnifiée. Une voix tranquille qui repose et qui amène à une sensualité.
Propre.
Y a plein de gens qui font plein de trucs maintenant avec leur ordi, moi, je ne sais pas encore faire, ou je ne veux pas faire, j'ai envie de rester simple.
Is it a crime ?
By the way, too mes meilleurs voeux à ceux qui le prennent, et by the way aux autres. Life is long to anybody and so short. Dont try to think, just live it !
Another world is waitinng for you, may be now, may tomorrow, but any way, the way you take, hope is the good one.
Oh putaing, c'est plein de fautes, mais tant pis, hein !
Bon, je pourrais toujours le changer si cela me chante, puisque sur un blog, on peut tout faire.
- Cela fait quelques jours que je me dis : "oh purée, faut que je fasse un article, sinon, mes fidèles lectrices et lecteurs ne vont plus venir me visiter, et un blog sans visites, c'est comme une boîte aux lettres sans courrier, ça ne sert à rien."
Donc, dans la journée du 31, je m'ennuyais comme un rat mort, et virevoltait de blog en blog, et de chaîne en chaîne sans trouver mon bonheur quand soudain, dring dring dring (le code secret de mon ami voisin copain)
Je lui ouvre mon antre, l'accueille comme il se doit : "bonjour ma voisiiine, bonjour mon voisiin in, on ma dit que vous m'aimiez, est-ce bien la vérité ? Je m'en soucie guè ère, etc... pour tous ceux qui connaissent cette contine.
Après les présentations d'usage et de bon aloi, nous avons découvert que nous étions tous deux seuls et que cela serait mieux d'être seuls ensemble que seuls chacun chez soi.
Moi, il me restait un fond de gigot de mouton concocté par mon amoureux et lui était près à aller acheter un peu d'alcool.
Ce dont acte.
Une bouteille de clairette de die plus tard, nous attendions l'heure fatidique. Minuit. En attendant, nous avons fait des découpages, joué aux cartes, raconté des blagues à deux balles.... c'était long, mais long, on n'arrêtait pas de regarder nos montres....
ET MINUIT SONNA OU MILLE NUITS SONNERENT. On s'est bien mis sur le balcon (comme des cons) pour crier à tue-tête et à pleine voix "bonne année", mais il n'y a pas eu beaucoup d'écho.
Je ne sais pas où ils étaient tous partis, mais il n'y avait pas grand monde.
Pour moi, c'était tant mieux, car comme j'ai horreur des fêtes, cela sonnait très bien.
Après, on s'est juré fidélité, amitié, à la vie, à la mort, tout le toutim et je lui ai dis que j'allais arrêter de fumer et de boire.
On a mis de la musique un peu plus fort que d'hab, Jacques Dutronc, et on a dansé, comme des jeunes, mais vieux. .Et moi et moi et moi qu'y disait....(Dutronc)
Et puis on s'est quitté.
Et je lui avais dit : "Bon, ça y est, j'arrête tout, la cigarette et l'alcool, là c'est la dernière et le dernier.." Les bonnes résolutions quoi !
Le lendemain, donc le 1er, impossible de me déscotcher de mon lit, je n'arrivais plus à respirer.
Une douleur insupportable dans la poitrine qui me remontait jusque dans mes épaules.
Vers 17h, n'en pouvant plus, j'ai appelé le SAMU juste pour avoir un conseil.
La personne que j'ai eu au téléphone m'a dit : "Ce n'est rien, reposez-vous, calmez-vous, vous êtes stressée, prenez un anxiolitique et demain, allez voir votre médecin".
Et évidemment que le lendemain je suis allée voir le médecin. Un petit jeunot qui est le fils de ma pharmacienne préférée.
- "Ah, il y a longtemps que je ne vous ai pas vu, que vous arrive-t-il ?"
- Ben voilà, doc, je crois que j'ai fait trop d'excès, j'ai mal dans la poitrine et j'ai du mal à respirer...
Il fait son boulot, comme d'hab, me prend la tension, hum, 14-8, c'est beaucoup (il me connaît, en général, je tourne toujours à moins), bon, si vous avez décidé d'arrêter de fumer et de boire en même temps, il va vous falloir vous faire suivre par votre médecin traitant, et pas une fois tous les deux mois, mais une fois par semaine, hein, Mme D... et il me fait deux ordos : une prise de sang et une pour faire une radio pneumo-thorax, de face et de profil (on se croirait chez les flics).
De là, je retourne me coucher, car j'avais toujours une crève toujours pas soignée, héritée du Larzac. Froid et chaud, et froid et chaud. Etc.
En même temps, mardi matin, normalement, j'avais rv avec la personne qui me suit en "oei". je lui laisse un message perso comme quoi je suis absolument incapable de venir. Elle me rappelle en me disant que je fasse ce qu'elle m'a demandé de faire et de lui envoyer par mail.
Mercredi, je me suis sentie un peu mieux, et je me suis décidée à aller faire un tour dehors (vers 6h30 du mat), j'ai rencontré une voisine qui promenait sa chienne et que j'ai connue dans un stage de bureautique, qui m'a dit qu'elle avait trouvé du boulot, et que c'était sympa de se balader à cette heure-là, car il n'y avait personne, bla bla.... Et vous ?
Oh moi ! Non, moi, rien à raconter.
Tu parles Charles, j'allais pas lui raconter ce que je faisais à sept heures du mat avec une lampe électrique, personne ne me croirait !
Jeudi : je travaille tranquille à la maison, je fais mon rapport en bonne et due forme, je vérifie qu'il soit correct et bien comme il faut et je l'envoie par mail, tout comme la dame, elle m'a dit de faire.
ET HIER VENDREDI
Je me réveille vers 4h du mat avec la ferme intention d'aller faire cette analyse de sang, à jeun, et comme je sais que cela ouvre à 7h30, je tourne en rond comme un lion enfermé dans sa cage, je bois juste un verre d'eau et je révise mes pensées et mes abus et toute ma vie se met à défiler : mes meilleurs moments, mes pires, les graves, les mauvais, les bons, si je dois me confesser, mon dieu, y a t il un dieu, et les infos qui disent que sadam bla bla, ma tête tourne, est-ce bon la musique, comment se fait-on envahir, et mon fils qui est en Hinde et l'homme que j'aime qui est égoîste, tout plein de trucs et surtout ma décision d'arrêter de boire et de fumer.
Comme un leitmotiv.
Ne bois plus, ne fume plus.
Aère ta maison, planque les cendriers, oublie, c'est du passé..
ET AUJOURD'HUI SAMEDI
Je n'en puis plus, j'ai envie de fumer... et dring dring, mon voisin....
"Ouf, tu tombes bien, file-moi une de tes gauloises, de toute façon, je serais sortie pour acheter un paquet de poison".
"Est-ce bien raisonnable" ?
- Bien sûr que non !
Il fallait que je passe cinq jours sans fumer et sans boire, c'est raté.
Et comme par hazard, alors que j'allais très mal, aujourd'hui, tout le monde me téléphone, ou vient me voir, merde ! et ma santé bordel !
Donc je conseille à tout le monde, et à surtout aux jeunes de ne jamais commencer, aux vieux, très très vieux de ne jamais arrêter, mais surtout de garder le sourire, ça c'est un truc qui fait du bien.
D'aimer la vie, de la sentir.
Ce matin, j'étais mal. Mon voisin pote ami est arrivé chez moi légèrement éméché. Il avait déjà fait l'apéro et dring...
Quatre jours sans boire et sans fumer, ce dring fut comme un signe de "satan". Viens Satan. Donne-moi une clope et je te fais un café.
Buvons un café et allons dans le monde après
Dans ma tête, j'étais tellement mal avant qu'il n'arrive. Je sais, j'aurais dû résister. J'ai pas pu.
Et pourquoi ce message "attention, vous n'avez plus que deux minutes...." ça c'est tout OB
Bon je poste et on verra plus tard, putaing d'OB.
Et toujours avec une image :
Pour moi, Sade Addu, c'est la douceur personnifiée. Une voix tranquille qui repose et qui amène à une sensualité.
Propre.
Y a plein de gens qui font plein de trucs maintenant avec leur ordi, moi, je ne sais pas encore faire, ou je ne veux pas faire, j'ai envie de rester simple.
Is it a crime ?
By the way, too mes meilleurs voeux à ceux qui le prennent, et by the way aux autres. Life is long to anybody and so short. Dont try to think, just live it !
Another world is waitinng for you, may be now, may tomorrow, but any way, the way you take, hope is the good one.
Oh putaing, c'est plein de fautes, mais tant pis, hein !