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Campagne blog sans pub
11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 02:09

Voici le maître des lieux.... qui nous fait visiter l'extérieur et l'intérieur de la maison, enfin pour ceux qui ne la connaissent pas. Cette maison, lui et des amis, depuis qu'il l'a achetée, l'ont complètement retapée... Sacré boulot, c'est moi qui vous le dit.


Anecdote. Ici vit un chat. D'où la chatière. Seulement étant donné que c'est une région où il pleut énormément, l'eau rentrait par la chatière... Alors il a construit une marche, pffff, cela ne suffisait pas, alors une autre, cela ne suffisait toujours pas... une troisième nondidiou.... ouf, l'eau ne rentre plus !


Dans cet endroit, tout pousse ! Bon, la maîtresse des lieux y est aussi pour quelque chose... c'est son rayon.





Le groupe commence à s'étoffer. Nous serons trente au final. Beaucoup dormiront sous tente. Moi, "la vieille", j'aurais la chance de dormir dans la chambre d'amis.... Et comme je ne connais encore personne, et bien je vais continuer mon petit tour de repérage, avec mon copain Olympus..






































J'aurais pu faire un montage-photo de ces quatre clichés, mais j'ai la flemme, et puis on est déjà le 10 Juillet et j'en suis encore au 20 Juin !!!! C'est que la vie ne s'arrête pas !

Allez, finalement, je l'ai fait le montage-photos !!

C'est mieux ou pas ?



A gauche de la porte d'entrée... du lantana ! Moi qui pensais que cela ne poussait que dans le Sud !



Et à droite de la lavande, décidément, je ne suis pas dépaysée...



Non, ils ne viennent pas d'arroser.... il a plu dans l'après-midi.



Et l'eau de pluie ne laisse pas de traces de calcaire... je dis cela car quand il m'arrive de pschipschiter mon balcon, avé mon beau tuyau, ce n'est pas le même rendu. D'ailleurs j'évite.


J'adore cette photo ! Je lui trouve un charme fou. Quand je vous disais qu'ils ont fait beaucoup de travaux...





Ratées !!! Je voulais prendre le soleil dans la goutte d'eau ! Mais si je vous les montre, c'est que je les aime quand même, ça sent trop bon la nature. A cet endroit-là, j'ai entendu "Bêêêêê...." et "Dling dling dreling"... Des moutons ! Je veux aller voir les moutons ! Bah j'ai pas pu. Enfin, je n'ai pas osé défaire la corde qui aurait pû me permettre de les approcher, tant pis.


Ceci est un sauna en cours de construction. Le sol sera muni de pierres qui seront arrosées régulièrement d'eau très chaude et le dessus recouvert de couettes, ne m'en demandez pas plus...



Lumière rasante...



Ce petit bonhomme vert sera "gardin du feu", c'est lui qui veillera à l'alimenter tout au long de la célébration.




Il faut attendre la nuit pour que les festivités commencent...

Vous êtes prêts ?

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 08:54
Clément prend son barda, des instruments de musique, moi mon joli sac "Adidas", acheté pour aller à la piscine, mais je ne vois pas pourquoi je ne m'en servirais pas pour aller à la campagne, n'est-ce pas ? Et puis il me dit : "Faut qu'on fasse un petit détour pour aller récupérer deux personnes." Un petit détour ??? Montreuil est à l'est de Paris, là où nous allons c'est dans le sud, et le détour c'est... dans le 18ème, dans le nord de Paris !!! Allez, vas-y pour le petit détour. Je m'en fous, je suis assise devant et je n'en bougerai pas, na ! A partir de ce moment-là, je suis "la vieille" et là où tu m'emèneras, j'ira aussi...


J'ai une bouteille d'eau et mon apn, ce qui suffit à mon plaisir. Z'avez vu un peu ces couleurs ? Et je peux vous dire que lors de tout mon périple, je n'ai pas rencontré une seule goutte d'eau de pluie. Elle est passée par ici, elle repassera par là, mais pas pendant. Une chose de plus à l'actif de "ma bonne étoile".


La voiture de Clèm n'est pas équipée de "Germaine", et bien il se gourre aussi, comme quoi... pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il va là où nous allons ! Et zou, encore un petit détour d'une vingtaine de kilomètres. Mais là, c'est bon, c'est tout droit ! Il a le permis depuis 4 ans, mais une voiture depuis un an seulement. Et bien il conduit tout à la boîte de vitesses, c.a.d. sans utiliser les freins pratiquement. Sa voiture sera déglingée que ses plaquettes seront encore neuves !!! Non, sans blague, il conduit très très bien, je suis en totale confiance. Je commence à entonner une espèce de refrain de mon cru :

"La route est longue, la route est droite
La route est longue, longue, longue mais elle est droite
Il ne faut pas oublier de tourner du bon côté mais
La route est longue, la route est droite.... etc.."

C'est comme une ritournelle. Remontez un peu pour voir la photo, vous voyez le petit truc blanc sur le bas côté de droite, au bout des gravillons ?


Aaaaaaaaaah, vous voyez mieux comme cela n'est-ce pas ! Alors à chaque fois que nous croisons ce panneau, je m'exclame : "Chiiiiic, on va voir des gazelles !" Et bien, on n'en a pas vu ! La bonne humeur règne, des blagues fusent et vers 19h, nous arrivons dans le lieu où va être célébré le Feu.

Un lieu magnifique, comme vous allez pouvoir le découvrir.
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 21:30
Et oui, on discute et tout s'apaise !

Je lui exprime mon mécontentement, mais il m'explique sa vie de dingue. Car outre le fait qu'il travaille à plein temps dans un magasin de produits bio, avec des horaires aménagés, il est aussi musicien. Et comme il joue des percussions et surtout de la batucada, il fait partie de plusieurs groupes, donc cela entraîne des répèts et le reste et en plus il donne des cours de percu dans des écoles et dans des maisons pour tous. Et il ne faut pas oublier le temps des trajets, hein...Alors il n'est pas souvent chez lui. Il est sûr que si j'étais arrivée plus tôt et s'il n'avait pas eu ce problème de dent à traîter au plus vite, les détails pratiques du lit et autres, nous les aurions réglés ensemble.

Il travaille le lendemain mais je dois me tenir prête pour 14h30 car nous partons à la campagne, chez des amis à lui, pour célébrer les Feux de la St-Jean et me dit de prévoir des vêtements chauds et des chaussures tout terrain !

Je m'endors sereine.

Vêtements chauds a-t-il dit ??? J'ai bien un bon pull dans ma valise mais pas plus et ici à Montpellier, j'en manque cruellement. L'occasion est trop belle. Un monoprix est en bas de chez lui. Génial, je trouve deux pulls en coton tout doux, j'adore. Et j'en profite pour manger à la cafèt. Beurk, beurk et rebeurk !!!!! Même si le lieu est très joli, la bouffe est absolument immonde !

14h30 pêtantes, il arrive. Tu es prête ? Oui ! Il prend un sac à dos et une tente, et oui nous dormons sur place.. mais moi pas sous tente... Nous décollons, enfin nous démarrons puisque nous partons avec sa voiture....

Vous voyez que l'aventure n'est pas finie !



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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 01:51
A vue de nez, ça à l'air simple comme cela, c'est tout droit !

Au départ, "Germaine" docile, nous dit de tourner à droite puis à gauche, patin machin couffin, tout va bien, on suit les instructions.

Et à un moment crucial, voila le drame !

Germaine nous dit bien de tourner à gauche, mais précise la deuxième, pas la première. C'est un lieu stratégique, une histoire de bretelle.

Trinity se gourre et nous voilà... sur l'autoroute du Sud ! Sur son chemin pour retourner chez elle, mais pas du tout pour aller chez mon fils. Oh madre de dios ! (prononcez en lettres capitales si voule voule).

Je sens l'adrénaline qui monte en moi. Car je dois absolument voir mon fils afin de récupérer les clefs, moi ! Et il a un rendez-vous urgent chez le dentiste... Allez Lulu, on se calme, on va y arriver... La route me semble interminable. Je sens pour de vrai l'atmosphère des routes périphériques de Paris, l'odeur, le stress, les camions, le bitume...

Ouin, ouin, je veux y arriver, ouin, ouin... Et puis j'ai faim, et puis j'ai envie de pisser, et puis je suis fatiguée, tout ça, tout ça... Trinity nous la joue imperturbable, heureusement et elle conduit très bien.

Bon, au lieu d'arriver vers 15h, nous sommes sur place à 16h30 passées... Présentations vite fait, au revoir Trinity, Clément monte ma valise chez lui, me laisse les clefs et me largue. Il me dit qu'il  rentre vers 22h.

Pouf !!!

Je vois le matelas avec un duvet jeté négligeamment dessus. Du style "démerdes-toi". Ça commence bien. Je me dirige vers le frigo : Rien !

Un vide sidéral m'envahit. Mais je veux suivre ma bonne étoile. Des draps, je veux des draps. Et une serviette de toilette. Je maudis mon fils de m'accueillir ainsi car je l'avais prévenu depuis un mois. En plus, il n'a plus la télévision, je me sens seule. Sortant d'un hôtel quatre étoiles, imaginez le choc.

Coool, respire, tu vas trouver toutes les solutions. Je farfouille dans ses placards, trouve à peu près ce qu'il me faut pour dormir convenablement, me fait un lit convenable, trouve aussi une serviette propre mais qui pue, prend une douche, me change et je sors pour bouffer. Merde, on bouffe où dans ce quartier ? Allez, je trouve un truc chinois qui ne va pas tarder à fermer, m'enfile une espèce de "boboun" à la mort-moi le noeud, rentre, et je m'enfile dans les draps et je dors d'un oeil en attendant.

Driiiing, 22h et quelques, Clément arrive. Dépose son barda, il a faim, se fait des pâtes, et tourne la table basse sur laquelle j'avais commencé à installer mes bidules-trucs d'une façon très ordonnée afin que je me sente un peu chez moi, pousse tout pour se faire de la place et bouffe.

Ouh là là, me dis-je dans mon for intérieur, cela commence mal, très mal. A ce moment-là, je me suis dit que dès le lendemain matin, j'allais prendre un train pour rentrer...

Mais nous commençons à discuter...
Et tout s'apaise...


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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:13
Pour mémoire, il faut bien se rappeler que notre rencontre est partie de cette idée, se rencontrer pour aller se faire un trip nostalgie vers nos racines respectives. Le vernissage de Michel Giliberti est venu se greffer dans l'aventure.

Je dois vous dire que comme j'ai été l'instigatrice de toute cette histoire, si je nomme ce voyage "ma bonne étoile", c'est que cela fût comme un puzzle et que toutes les pièces se mettaient automatiquement à leur bonne place.
Je devais faire ce voyage. Pendant son organisation, j'ai eu une telle impulsion que j'ai organisé bien d'autres éléments que vous allez découvrir par la suite. Je n'ai pas trop eu besoin de coordonner, tout se coordonnait systématiquement.
Mais quand même, j'ai senti qu'il fallait booster certaines choses, comme-ci cette "bonne étoile", si je la voulais, il fallait tout de même que j'y mette du mien, alors j'ai mis du mien et cela a payé.

Trinity (Gernaine) et moi partons donc de ce cimetière pour aller dans son terrain à elle. On fait deux fois le tour de la Place Marquis, on redescend l'Avenue Henri Barbusse, je remate à gauche la maison de feue ma mère, elle me montre, plus bas, la maison de son oncle en travaux, et hop, elle tourne à droite. Elle est déjà toute émotionnée...

Elle va revoir la maison de ses grands-parents qu'elle n'a pas vu depuis... ouh.... quelques décennies. En se garant, elle me dit  : "Ça va, tu vas pouvoir marcher ? car après nous allons aller (hum, c'est français ça ?) voir la rue où habitaient mes parents".

- Ecoute, on descend, et on verra bien.

Trinity m'avait déjà expliqué que cette maison avait été construite par son grand-père, italien et maçon de métier, et qu'à l'époque, il avait prévu un étage tout entier pour ses parents. Tiens, je ne sais même pas si c'est pour son fils ou sa fille. Bon, on va dire son fils et sa femme, Trinity était la fille de ce couple. Hum...

Cette maison, fort grande, a été transformée en "ESAT", ce que l'on appelait anciennement un "CAT", Centre Adapté pour le Travail. De par ce fait, il nous est facile d'y pénétrer. Mais avant, alors que nous sommes encore dans la rue, Trinity me montre un détail très signifiant pour elle : la batisse d'à côté comporte une toute petite fenêtre. Et par cette fenêtre, les personnes de l'époque échangeaient ce dont ils avaient besoin... Je manque de pâtes, toi d'huile, allez zou, on se passe tout cela par ce petit endroit.

On sonne et on se présente et Trinity explique notre venue. Nous sommes très bien accueillies. Trinity retient ses larmes. Nous commençons la visite par le jardin. Tiens, un arbre a disparu, un abricotier je crois... Trinity commence à discuter du passé, de qui a acheté et quand.. bon, je suis la conversation, mais cela m'embrouille un tantinet l'esprit, pas grave. Et je sens que Trinity, dans son for intérieur, n'a qu'une envie, c'est de visiter la maison en entier. Et nous sommes invitées à prendre l'escalier... En grimpant les marches, alors qu'il y a une superbe rampe en bois, elle dit "oh, les marches ont été recouvertes, quel dommage, elles étaient en bois, comme la rampe". On lui rétorque qu'avec les handicapés, ils ont dû les transformer. Je remarque "les pommeaux" , je n'ai pas le bon vocabulaire. Je m'explique : L'escalier ne toune pas en rond mais en carré et à chaque demi-étage, la rampe est surmonté d'un joli pommeau, je ne sais comment dire, superbement bien travaillé mais très simple. Qu'il est doux de passer ses doigts sur un travail aussi bien façonné. Quand Trinity était gamine, elle a bien dû, elle aussi, passer ses petites menotes sur ce joli ouvrage...

Premier étage. Toutes les pièces sont des bureaux. Trinity reconnait la cuisine, le salon, et sa chambre de gamine...

Deuxième étage (là ou devaient habiter les parents de Trinity, dans le rêve de son grand-père, mais ils ne s'y sont jamais installés). Bah ce n'est plus pareil. Cela a été transformé en une salle pour les handicapés, si mes souvenirs sont bons.

Hop, nous redescendons et visite du rez-de-chaussée. Plein de handicapés bossent. Ils font du cartonnage je crois, enfin un truc lié à l'imprimerie, je ne me suis pas trop attardée sur la chose...

Perso, je sentais que nous prenions du retard sur le timing.

Trinity est en plein dans ses souvenirs d'enfance... et elle raconte que lorsqu'elle était gamine, habitant juste à côté, elle venait dans cette maison en tricycle avec son lapin, et oui ! Il n'y avait pas de voitures, tout le monde se parlait, le quartier était rempli d'italiens et d'arméniens et le soir, chacun sortait des chaises et cela discutait dehors.

voici un copicolle d'un détail qu'elle m' envoyé par mail :

"non je ne vois pas de détails particuliers à ajouter, l'histoire de mon tricycle et de mon lapin est l'un des meilleurs souvenirs, tout comme le fait que nous habitions dans un quartier où à l'époque il y avait beaucoup d'italiens et d'arméniens et que nous formions une communauté bien sympathique.

Les gosses pouvaient encore jouer sur les trottoirs il n'y avait pas la circulation, c'était un chouette quartier, et les soirs les "mammas" sortaient leurs chaises sur le trottoir et tout en tricotant elles bavardaient."



Bref, c'était l'entr'aide du bon vieux temps.

Après les salutations d'usage, nous partons vers la rue où habitaient ses parents. Et c'est là où j'ai rigolé un peu. Normal. Cette rue est vraiment tout près. Alors oui que je peux marcher ! Pas besoin de prendre la voiture... C'est parce que dans les souvenirs d'enfance, tout nous paraît plus grand !


Je sais, cette photo n'est pas nette, mais pour moi, elle est chargée d'émotions.

D'un pas allègre, elle va vers ses racines. Et à un moment, elle se trompe, hi hi !!


Elle croit que c'est celle-ci, qui aurait été totalemant changée, mais non.

Elle est juste après, enfin, à quelques maisons plus loin.. je n'ai pas de photos du lieu. Pas envie, je l'écoute me parler de son enfance, de là où était sa chambre, et par-là où elle passait pour sortir et prendre son tricycle pour aller chez ses grands-parents avec son lapin. Tous ses souvenirs remontent à la surface. Et le boucher qui habitait juste à côté, et Mr et Mme Machin et ci et mi... Elle se rappelle de tout comme-ci c'était hier.

Moi, je n'ai pas connu cela. Mes parents étant toujours en "biz-biz", j'ai été trimballé deci de là, de nourrice en nourrice, quelquefois aussi chez mes grands-parents qui habitaient à Chatillon sous Bois. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de l'époque, j'ai dû les occulter. Mais ces lieux, je les parcours avec joie, ils font partie de mes racines, c'est la terre de ma petite enfance, elle a une odeur que je reconnais. Je me sens bien.


Un joli jasmin très odorant... Quoi de mieux pour faire un joli portrait de Trinity, hein ?

Et puis nous avons traîné dans d'autres ruelles, le lieu est tellement beau


Un chèvre-feuille rouge et très odorant.

Dans ce coin, il y a des maisons très bien entretenues et d'autres laissées à l'abandon... Problème d'héritage sans doute.

Bon, c'est pas le tout. Il y a mon fils qui m'attend, alors nous devons reprendre la route.


Un truc absolument invraisemblable en plastique et qui me rappelle ma région. Juste au coin de sa rue.


Ce pauvre flamand rose va avoir du mal a bouffer des crevettes !

Zou, on rentre dans la voiture, on regarde l'heure et Trinity se connecte avec "Germaine" pour qu'elle nous guide d''Issy vers Montreuil.

Si vous ne savez pas encore, "Germaine", c'est le GPS "Germaine Petit Secours". C'est le non que Trinity lui a donné.

Allez Germaine, guide-nous !

Tout se passe très bien jusqu'à....


Jusqu'à quoi à votre avis ?
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 17:00

Et oui c'est dans un cimetière que nous nous sommes rendues.
Regardez-bien, il y a des tombes par-ci par là... Et il est GIGANTESQUE !!!
Nous sommes arrivées vers 12h30, un truc du genre. Et comme je n'y suis pas revenue depuis l'enterrement (2003), bonjour pour me rappeler où elle est, la tombe de feue ma mère. Et il n'y a personne à l'accueil. Déjà, elle n'est pas toute seule, mais...


... côte à côte avec d'autres défunts.

Et on marche et on marche et on marche....


Je sais, je sens qu'elle est par là, plus loin...



Un peu de botanique, ça ne fait de mal à personne (c'est le panneau de l'arbre au-dessus). Cet endroit est magique.... Mais je ne trouve pas la tombe de ma mère !!! Pourtant Trinity m'aide comme elle peut, son nom, l'année de son enterrement, moi je lui donne d'autres indices, je sais qu'elle est dans un coin, oui, oui, mais quel coin ?


Et nous marchons, marchons... rien à faire, je ne la trouve pas.
J'ai mal aux pieds, au genou, je déclare forfait, nous rebroussons chemin.



A l'entrée se trouve une immense pelouse, on pourrait jouer au golf .. alors j'ai demandé à Trinity qu'elle se place dessus pour que vous puissiez visionner l'immensité.... on vient de derrière moi. C'est sûr, c'est bien derrière moi. Et ce cimetière s'étend aussi devant et à gauche.


Tout est extrêmement bien entretenu.



Cette fleur est une variété de "cosmos", une des préféres de ma mère, elle en avait plein son jardin.


NON, ce n'est pas la tombe de ma mère, mais avouez que c'est bien joli, non ?


Nous rejoignons la sortie, je vais aux toilettes et nous étions prêtes à partir quand je vois une femme arriver en courant avec des clefs à la main. C'est la "préposée aux renseignements".... Le temps qu'elle se pose, je lui donne le pedigrée de ma mère et raaaaaaaac, sur un ordi, en moins de rien, elle me sort un plan ! Votre mère est à "Etoile E 6 - 1 - 10" Oh purée, on était à quelques pas !!!! J'ai le plan sous les yeux et je vois de là où j'ai lâchée l'affaire... c'est que mon fils m'attendait dans l'histoire ! Et que nous devions encore faire le trip nostagie de Trinity... nous avons un peu de retard sur le timing, mais nous comptons sur "Germaine" pour nous aider.

Cela ne la dérange pas que nous y retournions et moi, après quelques hésitations mais si proche du but... ok GO.

Bah c'est sûr qu'avec un plan, c'est vachement plus facile, tiens ! Arrivées sur place, je constate que ce n'est rien qu'une pierre tombale et j'ai du mal à voir son nom et je monte dessus. Trinity me dit : "mais cela ne se fait pas de marcher sur une tombe !" (tout comme elle m'a dit à l'hôtel : "m'enfin, on ne met pas de chapeau sur un lit"...Moi je veux bien être croyante mais je ne suis en rien fétichiste alors que elle si... mais cela n'entamera en rien notre partage), mais je sais bien que je ne vais pas l'écraser, hein... elle n'est plus là depuis belle lurette et la pierre est bien dure, pas de risque que je passe à travers ! Et mon respect est dans mon coeur. Elle est enterrée là où elle voulait être, avec des arbres tout autour et des toutes petites fleurs. Alors je cueille deux petits marguerites blanches que je dispose simplement et nous repartons.

  L'entrée du cimetière.

Direction Issy-les-Moulineaux.
Et pour quoi y faire, hein ?
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:12

Nous nous arrachons du cerisier (oh purée, à l'étage ce qui aurait pu être ma chambre, pas à droite, non ça c'est les voisins, mais derrière la branche...) et nous dirigeons vers cette magnifique forêt.


Lorsque j'étais petite existait une organisation qui s'appelait "le patronnage". Ma maman me préparait un goûter qu'elle me mettait dans une toute petite valise en carton et zou, en général l'après-midi, lorsqu'il faisait beau, nous filions dans cette forêt gigantesque. Soit nous faisions des jeux, soit de la botanique, il nous fallait ramasser des feuilles et ensuite constuire un herbier... feuille de chêne, feuille de hêtre, tralali tralala.

Mais pourquoi donc, Trinity (Germaine) et moi avons-nous pris cette direction ?

Indice : Nous ne sommes pas allées dans la forêt, mais dans un espace qui auparavant devait sûrement lui appartenir.

Alors ?
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 05:41
Quel choc vous dis-je !

Pour bien comprendre, reportez-vous à cet article :

Oh purée, je viens d'avoir un choc.


Ainsi donc, d'après l'image générée par Googles Maps, je croyais que cette "baraque" était définitvement éliminée.

Et bien non.


Elle a été totalement refaite. Je suppose qu'ils n'ont gardé que les fondations, à l'intérieur, il n'y avait même pas de mur maître. Et les chiottes sur le pallier ont disparus.


Vue comme cela, elle fait toute drôle puisque ce n'est que la partie droite, là où l'on voit la montée d'escalier, qui en fait partie. Et je constate avec joie qu'ils ont réalisé une élévation, à partir des combles. Et bien il y a dû avoir un sacré chamboulement.... sûrement l'eau chaude et une salle de bain, des chiottes et les chambres à l'étage... Tout ce que j'avais rêvé lorsque j'étais gamine, puisque je n'avais pas de chambre.

Avec Trinity, nous passons par une petite rue sur le côté et sonnons chez une voisine pour pouvoir apercevoir le jardin.


Et bien à par le cerisier, je n'y comprends plus rien ! Et comme vous l'avez constaté, cette maison est à vendre.

Alors j'ai téléphoné et expliquant que c'était ma maison d'enfance, j'ai demandé si je pouvais la visiter. Un accord a été passé que malheureusement je n'ai pas pu respecter car trop pressée par le temps....  Mais j'ai dans l'idée de rappeler pour pouvoir avoir des photos... quant au prix, je  le connais : 524.000 euros, une paille ! quand je pense que ma mère s'est fait un sang d'encre pendant des décennies pour pouvoir rester dans cette maison car elle était frappée d'alignement, une route à quatre voies devant passer par là... et bien elle est passée par ailleurs... Finalement, cela ne m'étonne pas qu'elle vaille ce prix. C'est tout de même tout près de Paris, très bien desservie par les transports en commun et une maison avec un bout de terrain et un cerisier, hein, de nos jours, ça vaut cher ma bonne dame !


Trinity et moi reprenons la route direction la forêt de Meudon...



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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 22:33
"Et ça continue, encore et encore, c'est que le début, d'accord, d'accord..."

Le vernissage bat son plein, moi j'ai mal aux pieds et j'ai faim. Trinity et moi avons fini de faire le tour de tout ce qui nous intéressait. On dit "au revoir" et zip, le restau d'en face nous paraît tout approprié, un restau indien, nous aimons toutes les deux la nourriture indienne, ça tombe bien.

La nourriture y fût excellente, mais tout de même, deux détails m'ont gênée. Les serveurs étaient très gentils, certes, mais ils avaient une tête de blasés. Les affaires ne marchaient sûrement pas assez à leur goût.

Mais le détail qui m'a tuée, le voici : Malencontreusement, je prends une cuillère de sauce à l'aubergine, et pouf, je la fais tomber à terre. Et je vois la cuillère au sol et toute la nourriture qui a fait "splash", tout près de mes pieds et de ma sacoche. J'appelle un serveur (en plus, à part nous deux, il n'y avait qu'une table occupée par quatre jeunes, donc ils n'étaient pas débordés) pour qu'il vienne constater les dégâts, et dans ma tête, nettoyer.. Que nenni !!! "Laissez, laissez, on s'en occupera plus tard". A ben mince alors ! je vais être obligée de manger en faisant attention de ne pas mettre les pieds dans le "splash" et qui plus est, de sortir de table de l'autre côté. "Ma bonne étoile" étant toujours là et ma bonne humeur aussi, j'ai laissé pisser.. mais tout de même, celà ne me donne pas envie de revenir dans ce restau, au cas où..

Il se fait tard, Trinity et moi rentrons à l'hôtel. Mmmmum, que c'est bon ! Trinity trouve que la couette est vraiment trop chouette. Moi je l'ai retirée car je la trouve trop chaude. Ben voui, hein, nous avons des lits jumeaux... Bref, nous nous endormons et nous réveillons pratiquement en même temps et zou, allons dans la salle du petit dèj. Et vas-y que nous faisons le plein pour la journée.Ben oui, hein, si c'est compris dans le prix, on ne va pas se gêner ! Et puis on a de route à faire....

C'est là que nous entamons notre trip "nostalgie". Avec Germaine, le GPS... Alors pendant qu'elle cause (Germaine pas Trinity..), moi à travers la fenêtre, je shoote...


Le pont Alexandre III là où décédée Lady Di, mais de l'autre côté...


Toujours aussi belle et futuriste notre "dame de fer"...



Perçant les nuages...



"Germaine"  dit de tourner à gauche, ça tombe bien, c'est par là que nous voulons aller, merci Germaine.



Je rêve ou quoi ? Je suis à Paris ?



Faut croire que oui.



Bon, Germaine, on est où ? Et bien on rentre par Issy.
Cela me rappelle une anecdote de quand j'étais gamine.
La chanson de Guy Béart. "Les loups". Je ne comprenais pas à l'époque de quoi il parlait, alors quand il disait "Soit par Issy soit par Ivry...", moi j'entendais "soit par ici soit par Ivry", alors je me demandais pourquoi Ivry plutôt que par là-bas... ce qui revient, finalement, à la même chose puisque les loups sont entrés dans Paris....


Et nous arrivons sans encombre à Clamart, jusqu'à la maison de feue ma mère.

QUEL CHOC !!!
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 00:04
Nous y voilà !

Auparavant, Trinity et moi nous étions mises d'accord pour apporter des fleurs. Michel ne supportant pas de se voir en photos m'a suppliée ne ne pas le publier, sauf celles où il est avec "Elie", un de ses modèles et où il a les fleurs en mains, mais qu'on ne voit pas trop, ce dont acte.


"Elie" est un de ses modèles, très diffile à approcher. Purée, qu'est-ce qu'il est beau.
Avec son peintre, la connivence est directe, mais avec moi, pfffffffff... dur dur...


Mais on sent une réelle connivence entre ces deux-là.

Il faut vous dire que Michel ne peint pratiquement que des hommes, et en géréral, dans des états de douleur, de souffrance ou de questionnement et souvent poussé à l'extrême.

Sa peinture est très précise, il s'attache au moindre détail, à la moindre veine. Souvent, nous avons l'impression que l'on regarde des photos, eeeeeeeeeeet non ! c'est de la peinture ! C'est là où est la différence. Moi-même j'ai touché certaines de ses oeuvres pour être sûre que je n'avais pas la berlue.


Oui, oui, c'est bien Trinity qui règle son appareil photo. Et je vous jure que c'est très difficile de prendre des clichés dans ce style de vernissage. Plein de lumière en arrière des tableaux mais pas assez pour nous, un vrai problème !!!
C'est tout de même "Elie" en arrière plan avec ce regard vert...



Michel, après coup, m'a dit qu'il voulait voir l'ambiance, la foule... Désolée Michel, je suis arrivée trop tôt, ou alors après, il m'aurait fallu un tabouret et je ne monte pas sur les tabourets, et puis je ne suis pas pro moi !


Tiens, si je faisais de la voyance dans les lignes de la main de ce grand escogriffe ?
Et bien non, je ne dirais rien, sinon que c'est un être qui ne veut pas vraiment se cacher, sinon, je ne verrais pas son oeil entre ses doigts, na !


Descente au sous-sol... Etrange.


Une lumière obsure me pénètre. Ce tableau n'est pratiquement pas éclairé et c'est tout ce qui fait son charme.


Détail


Voici donc le deuxième modèle de Michel, je crois qu'il s'appelle "Médi". C'est lui qui a posé pour le tableau précédent.
Beaucoup plus accessible qu' "Elie". Plus simple, j'ai bien parlé avec lui. ¨Perso, j'adore cette photo !


Voici le tableau en entier, dans un coin sombre de l'expo. C'est ce que j'ai aimé moi. Avec à droite ce drapé rougé qui n'était là que pour masquer les tableaux de l'expo permanente de Michel et qui pour moi donne une ambiance théâtrale.


Là, il faut que je vous raconte une anecdote. L'homme à gauche filme. Il a une lumière particulière qui n'éblouit pas comme un flash. Trinity lui demande d'éclairer ce tableau car là sa lumière est bien meilleure que la sienne. Il agit et je tente d'en profiter. Et pouf, terminé... Et moi alors dis-je ??? Alors il a rallumé et c'est tant mieux. Elle a une grande gueule Trinity, mais moi aussi, na !


Les pieds de Trinity... Zavez vu, elle n'est pas on tongs !!!



Ouais, le pied de Trinity car il y avait un énorme trou dans le plancher. Faut pas déconner, merde, c'est quoi ce bordel ? Je vais me plaindre.


Imaginez-vous qu'elle se mette le talon dedans, qu'elle se fasse une entorse de la cheville, qu'elle tombe et que son appareil photo aille valdinguer là-bas, loin... hein ?

Bon, rien de tout cela ne s'est passé, ouf. Ma bonne étoile est toujours là.

Je vous jure que l'escalier entre le sous-sol et le rez-de-chaussée, c'est de la spéléologie ! Pas une rampe, rien, mais on arrive à s'en sortir, pfffffffff....


Ils se prêtent au jeu... mais bon, il y en a un qui fait plus d'efforts que l'autre...



"faites gaffe, il y a quelqu'un qui vous surveille..."



Et je clôture par ma photo préférée. Et oui, Einstein était là.

Et comme Trinity a fait paraître son article aujourdhui, allez lui donc le lire,
C'est par ici : link
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