28 avril 2009
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21:55
Sept heures du mat. Ouverture des volets et visionnage des alentours. "Miaou" miaule le Pelucrou d'en bas, comme d'hab. Et ce truc qui ressemble à un drap, que j'ai vu s'envoler et tomber dimanche, à travers mes vitres, est toujours au sol.
Hop, j'enfile mon joli kimono noir en soie avé un beau dragon rouge brodé dans le dos par dessus ma sublime nuisette.
En d'autres termes, j'enfile mon joli kimono pur acrylique avé son beau dragon brodé dans le dos par-dessus mon tee-shirt bien vieux que j'aime, que tellement on se sent bien dedans pour dormir et une espèce de pantalon genre leggers et zou, je m'en va récupérer le chat et le truc qui ressemble à un drap.
"Miaou" bonjoure le chat. (du verbe bonjourer qui veut dire bonjour qui est la contraction de bon jour)
Enfin dans son miaou, il y a bonjour, j'ai faim, je suis content que tu sois enfin réveillée et je veux monter...
"Suis-moi" lui rétorque-je dans son langage, ce qui donne "mi" avec le ton qui va avec.
Le truc qui ressemble à un drap est une housse de couette pour enfant et il y a encore une pince à linge accrochée avec. C'est que cela a soufflé sec dimanche. Et elle est encore toute humide de la pluie de ses derniers jours. Pôv tit housse toute abandonnée, snif !
Je la plie conscienseusement et il me vient à l'idée d'aller boire-manger un café-croissant à ma boulangerie du coin.
Evidemment, mon arrivée ne manque pas de faire son petit effet. Mes boulangers se marrent !
Ça dénote dans ce quartier de voir une nana, affublée de telle sorte, un bout de tissu sous le bras, et un chat qui suit par derrière...
Je m'asseois dehors, je n'ai pas froid et je commande mon café-croissant.
On discutaille un bout et l'un des deux me dit :
"Il y a une table dedans, tu auras moins froid"...
Je m'exécute tout en ayant une pensée bizarre. Ptêt qu'ils ont honte de moi ?
C'est vrai quoi, nous ne sommes pas à la campagne, nous sommes dans le béton de chez béton et pile poil devant une fac renommée...
Et puis le chat rentre en scène. Il n'arrête pas de faire des allers-retours entre dedans-dehors en poussant des "miaou" qui veulent toujours dire la même chose, voir plus haut.
Lui va chercher une tranchette de blanc de poulet.
Il se jette dessus comme-ci il n'avait pas mangé depuis huit jours !
"Mais tu es un vrai chien" qu'il lui lance !
Et hop, il retourne lui chercher un autre petit bout.
Comme il n'y a personne dans le magasin, j'entame une petite conversation de derrière les fagots, sur ma tenue et que "de mon temps", expression que je n'aime pas, mais que j'ai sortie exprès, donc "de mon temps", lorsque j'étais gamine, tout le monde allait à la boulangerie du coin, en robe de chambre et sans aucun maquillage pour acheter le pain et le lait (avé le broc en alu)...
Oups !!! Tout en prononçant cette phrase, une femme était rentrée, toute prête pour aller à son boulot, bien habillée, maquillée, parfumée et tout et tout.... mais pas du tout bourge.
On se mate les yeux dans les yeux... je tente de m'excuser auprès d'elle en balbutiant que ma phrase n'était pas tournée vers elle.
"Si vous saviez" me dit-elle, "là où je travaille, les gens sortent en pyjama pour aller faire leurs courses..." et elle sort.
Ça doit être mon beau dragon rouge brodé qui l'a aveuglée....
A vrai dire, ce n'est pas une boulette. Et je revendique le droit de sortir le matin en kimono joli, qui couvre et masque toutes mes rondeurs. Du moment que l'on ne sent pas le rat mort ni la sueur des routiers qui ont parcouru 2000 bornes, je ne vois vraiment pas où est le problème.
Et vous ?
Hop, j'enfile mon joli kimono noir en soie avé un beau dragon rouge brodé dans le dos par dessus ma sublime nuisette.
En d'autres termes, j'enfile mon joli kimono pur acrylique avé son beau dragon brodé dans le dos par-dessus mon tee-shirt bien vieux que j'aime, que tellement on se sent bien dedans pour dormir et une espèce de pantalon genre leggers et zou, je m'en va récupérer le chat et le truc qui ressemble à un drap.
"Miaou" bonjoure le chat. (du verbe bonjourer qui veut dire bonjour qui est la contraction de bon jour)
Enfin dans son miaou, il y a bonjour, j'ai faim, je suis content que tu sois enfin réveillée et je veux monter...
"Suis-moi" lui rétorque-je dans son langage, ce qui donne "mi" avec le ton qui va avec.
Le truc qui ressemble à un drap est une housse de couette pour enfant et il y a encore une pince à linge accrochée avec. C'est que cela a soufflé sec dimanche. Et elle est encore toute humide de la pluie de ses derniers jours. Pôv tit housse toute abandonnée, snif !
Je la plie conscienseusement et il me vient à l'idée d'aller boire-manger un café-croissant à ma boulangerie du coin.
Evidemment, mon arrivée ne manque pas de faire son petit effet. Mes boulangers se marrent !
Ça dénote dans ce quartier de voir une nana, affublée de telle sorte, un bout de tissu sous le bras, et un chat qui suit par derrière...
Je m'asseois dehors, je n'ai pas froid et je commande mon café-croissant.
On discutaille un bout et l'un des deux me dit :
"Il y a une table dedans, tu auras moins froid"...
Je m'exécute tout en ayant une pensée bizarre. Ptêt qu'ils ont honte de moi ?
C'est vrai quoi, nous ne sommes pas à la campagne, nous sommes dans le béton de chez béton et pile poil devant une fac renommée...
Et puis le chat rentre en scène. Il n'arrête pas de faire des allers-retours entre dedans-dehors en poussant des "miaou" qui veulent toujours dire la même chose, voir plus haut.
Lui va chercher une tranchette de blanc de poulet.
Il se jette dessus comme-ci il n'avait pas mangé depuis huit jours !
"Mais tu es un vrai chien" qu'il lui lance !
Et hop, il retourne lui chercher un autre petit bout.
Comme il n'y a personne dans le magasin, j'entame une petite conversation de derrière les fagots, sur ma tenue et que "de mon temps", expression que je n'aime pas, mais que j'ai sortie exprès, donc "de mon temps", lorsque j'étais gamine, tout le monde allait à la boulangerie du coin, en robe de chambre et sans aucun maquillage pour acheter le pain et le lait (avé le broc en alu)...
Oups !!! Tout en prononçant cette phrase, une femme était rentrée, toute prête pour aller à son boulot, bien habillée, maquillée, parfumée et tout et tout.... mais pas du tout bourge.
On se mate les yeux dans les yeux... je tente de m'excuser auprès d'elle en balbutiant que ma phrase n'était pas tournée vers elle.
"Si vous saviez" me dit-elle, "là où je travaille, les gens sortent en pyjama pour aller faire leurs courses..." et elle sort.
Ça doit être mon beau dragon rouge brodé qui l'a aveuglée....
A vrai dire, ce n'est pas une boulette. Et je revendique le droit de sortir le matin en kimono joli, qui couvre et masque toutes mes rondeurs. Du moment que l'on ne sent pas le rat mort ni la sueur des routiers qui ont parcouru 2000 bornes, je ne vois vraiment pas où est le problème.
Et vous ?