4 janvier 2009
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19:00
Et oui, je fume et je m'en veux tous les jours d'être accro à ce putain de poison.
Donc ce matin, voyant qu'il ne me reste que trop peu de munitions pour passer la journée, hop, malgré un (léger) lumbago, le mal de bide, je me décide à m'extirper de mon home sweet home.
Auparavant, j'avais téléphoné à un voisin-copain pour savoir s'il ne pouvait pas y aller à ma place. Que nenni, il est de repas de famille...
Je prends ma poubelle et il est à sa fenêtre. On papote un coup. Seulement il habite juste au-dessus de la (vraie) maîtresse de Pelucrou. Oh purée, dès que j'ai commencé à prendre mon chemin.... "MIAOU, MIAOU..." sous mes fenêtres ! (c'est sûr, il a entendu ma voix....). C'est dimanche. Le tabac n'est ouvert que le matin, et il est déjà tard, alors je ne le monte pas chez moi. J'essaye de lui expliquer... Tu parles Charles ! Il commence à me suivre. Je marche plus vite, il me suit de plus belle en miaulant du style "mais reviens nondidou !!!!" Et moi qui voulait aller au tabac vite fait, bien fait, cela commence mal et je me dis que vraiment, vraiment, c'est nul de chez nul de fumer. Déjà que le tabac du coin est fermé jusqu'à demain, faut que j'aille à un autre dont ils ont eu la gentillesse de donner l'adresse sur une affichette apposée sur leur grille.
Et ce Pelucre qui me suit toujours. On rencontre un homme avec un chien. Le chien vient rendre visite au chat. Tout ce passe bien. Tellement bien que le mec veut taper la discute.... grrrrrr..... moi je veux juste filer vite fait.
Ce "mi" m'a suivi jusque sur la passerelle qui surplombe le Lez, toujours en miaulant. Il me fallait me résoudre à surtout ne pas me retourner et allonger le pas, bien fait pour ta gueule, espèce de conne, et je continue à culpabiliser.
Un autre type me dit "bonjour". Ah oui, c'est dimanche, c'est les squatteurs habituels de la passerelle du merveilleux magazine "Réveillez-vous" ou "Réveillons-nous", je ne sais plus. Vous savez le petit jésus et tout et tout. Un bonjour courtois sans ralentir.
Et je commence à avoir envie de pisser. Manquait plus que ça. Ma culpa continue à grandir... le chemin me paraît interminable. Il fait froid, j'ai mal au dos, je suis crispée.
Et quand j'arrive enfin au tabac, pan : "Fermé pour cause d'inventaire". Allez reprends-en encore une couche, grosse conne, dans ta méga culpa. J'ai même hésité un instant à faire demi-tour... mais non, je sais très bien qu'il y a le tabac de la gare qui est toujours ouvert. Bouh c'est loin, mais vaille que vaille je me dirige dans son sens, en espérant attraper un tram. Pouf il me passe sous le nez, le prochain dans 13 minutes, donc à pieds ma grande. Je passe par le Polygone (une grande surface bourré de magasins), on ne sait jamais, mais à part le Flunch, rien d'ouvert. Et toujours envie de pisser, je serre les cuisses, faut que je travaille mon périnée, dur dur !!!
En plus, j'ai faim ! Il est midi et je suis à jeun. Pffffffff, j'ai honte.
Tout se passe bien à la gare. Je rentre en tram toujours en serrant les fesses.
Et hop, j'ai trouvé le Pelucrou qui se chauffait au soleil sur une terrasse de rez-de-chaussée.
"Bon alors tu viens ?" Ouais, il a commencé à me suivre, mais alors très très lentement.. Fichtre, j'ai envie de pisser moi.... Et il traînaille, renifle ici et là, pfffffffff j'en peux plus.
Enfin nous voici à la maison, vite les chiottes, arrrrrrrrgh que cela fait du bien, nondidiou.
Ensuite petit train-train habituel.
Tout ceci pour dire que vraiment, il va me falloir arrêter cette connerie de merde. Et ne me dites pas que c'est cher, je le sais. Que c'est mauvais pour la santé, je le sais. J'ai même un bouquin, paraît-il le meilleur sur le sujet : "La méthode simple pour en finir avec la cigarette" d'Allen Carr. Le problème, c'est que j'ai un mal fou à lire. Et pourtant, j'ai pris une sacrée claque aujourd'hui, une sorte de signal d'alarme. Merde, je ne suis pas libre et je le sais.
A part cela, je voulais vous raconter mon rêve de cette nuit, mais ce sera pour une autre fois, enfin si je m'en rappelle encore, car si je ne les écris pas tout de suite, pfffffft ils s'évaporent dans les méandres de l'oubli.
Donc ce matin, voyant qu'il ne me reste que trop peu de munitions pour passer la journée, hop, malgré un (léger) lumbago, le mal de bide, je me décide à m'extirper de mon home sweet home.
Auparavant, j'avais téléphoné à un voisin-copain pour savoir s'il ne pouvait pas y aller à ma place. Que nenni, il est de repas de famille...
Je prends ma poubelle et il est à sa fenêtre. On papote un coup. Seulement il habite juste au-dessus de la (vraie) maîtresse de Pelucrou. Oh purée, dès que j'ai commencé à prendre mon chemin.... "MIAOU, MIAOU..." sous mes fenêtres ! (c'est sûr, il a entendu ma voix....). C'est dimanche. Le tabac n'est ouvert que le matin, et il est déjà tard, alors je ne le monte pas chez moi. J'essaye de lui expliquer... Tu parles Charles ! Il commence à me suivre. Je marche plus vite, il me suit de plus belle en miaulant du style "mais reviens nondidou !!!!" Et moi qui voulait aller au tabac vite fait, bien fait, cela commence mal et je me dis que vraiment, vraiment, c'est nul de chez nul de fumer. Déjà que le tabac du coin est fermé jusqu'à demain, faut que j'aille à un autre dont ils ont eu la gentillesse de donner l'adresse sur une affichette apposée sur leur grille.
Et ce Pelucre qui me suit toujours. On rencontre un homme avec un chien. Le chien vient rendre visite au chat. Tout ce passe bien. Tellement bien que le mec veut taper la discute.... grrrrrr..... moi je veux juste filer vite fait.
Ce "mi" m'a suivi jusque sur la passerelle qui surplombe le Lez, toujours en miaulant. Il me fallait me résoudre à surtout ne pas me retourner et allonger le pas, bien fait pour ta gueule, espèce de conne, et je continue à culpabiliser.
Un autre type me dit "bonjour". Ah oui, c'est dimanche, c'est les squatteurs habituels de la passerelle du merveilleux magazine "Réveillez-vous" ou "Réveillons-nous", je ne sais plus. Vous savez le petit jésus et tout et tout. Un bonjour courtois sans ralentir.
Et je commence à avoir envie de pisser. Manquait plus que ça. Ma culpa continue à grandir... le chemin me paraît interminable. Il fait froid, j'ai mal au dos, je suis crispée.
Et quand j'arrive enfin au tabac, pan : "Fermé pour cause d'inventaire". Allez reprends-en encore une couche, grosse conne, dans ta méga culpa. J'ai même hésité un instant à faire demi-tour... mais non, je sais très bien qu'il y a le tabac de la gare qui est toujours ouvert. Bouh c'est loin, mais vaille que vaille je me dirige dans son sens, en espérant attraper un tram. Pouf il me passe sous le nez, le prochain dans 13 minutes, donc à pieds ma grande. Je passe par le Polygone (une grande surface bourré de magasins), on ne sait jamais, mais à part le Flunch, rien d'ouvert. Et toujours envie de pisser, je serre les cuisses, faut que je travaille mon périnée, dur dur !!!
En plus, j'ai faim ! Il est midi et je suis à jeun. Pffffffff, j'ai honte.
Tout se passe bien à la gare. Je rentre en tram toujours en serrant les fesses.
Et hop, j'ai trouvé le Pelucrou qui se chauffait au soleil sur une terrasse de rez-de-chaussée.
"Bon alors tu viens ?" Ouais, il a commencé à me suivre, mais alors très très lentement.. Fichtre, j'ai envie de pisser moi.... Et il traînaille, renifle ici et là, pfffffffff j'en peux plus.
Enfin nous voici à la maison, vite les chiottes, arrrrrrrrgh que cela fait du bien, nondidiou.
Ensuite petit train-train habituel.
Tout ceci pour dire que vraiment, il va me falloir arrêter cette connerie de merde. Et ne me dites pas que c'est cher, je le sais. Que c'est mauvais pour la santé, je le sais. J'ai même un bouquin, paraît-il le meilleur sur le sujet : "La méthode simple pour en finir avec la cigarette" d'Allen Carr. Le problème, c'est que j'ai un mal fou à lire. Et pourtant, j'ai pris une sacrée claque aujourd'hui, une sorte de signal d'alarme. Merde, je ne suis pas libre et je le sais.
A part cela, je voulais vous raconter mon rêve de cette nuit, mais ce sera pour une autre fois, enfin si je m'en rappelle encore, car si je ne les écris pas tout de suite, pfffffft ils s'évaporent dans les méandres de l'oubli.